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Réflexions

ALAIN FABREAL

La peinture ne m'appartient pas...

La peinture ne m'appartient pas !

Si par moment elle semble se laisser dominer, l'instant d'après, suit le chaos, la catastrophe, puis à nouveau l'abîme et la fusion.

 

Elle est comme l'eau qui glisse entre les doigts.

Provisoirement, elle se laisse capter, diriger, porter, mais elle échappe à la permanence, à la détermination. Lui assigner un objet revient à la tuer.

Elle se dérobe même à l'exposition, c'est tout là son paradoxe.

Rétive et fuyante aux explications et au théories.

Mais alors qu'est ce que la peinture ?

Comment la circonscrire, que dire qui éclaire sa pratique ?

Comment la théoriser, l'appréhender hors des "ismes" et des chapelles ?

Ici peut-être une réponse, en cherchant à lui redonner sa dimension universelle, celle qui dépasse les catégories de  l'histoire de l'art, les cultures et qui lui rendent un horizon à l'échelle de l'humanité.

Elle vient des origines et parcourt toutes les cultures. Elle est ce fluide vital, le sang qui coule dans les veines des peintres d'où ils soient et d'où ils viennent.

 

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